Du nouveau pour 2017 !

L'équipe de la Bergerie vous souhaite une bonne année!

Comme nous l'évoquions dans nos dernières "news", en 2017 nous mettons en oeuvre des changements dans la conduite de notre élevage ovin.

Pourquoi ?

Pour toujours améliorer notre façon de produire et la qualité de nos produits.

Parce que nous pensons qu'il est préférable de travailler d'une manière plus autonome, et en meilleure harmonie avec la nature.

Toute cette stratégie repose sur une meilleure valorisation de l'herbe, qui est et doit rester la base de l'alimentation des ruminants.

L'herbe pousse très bien en Thiérache grâce à un sol fertile et une pluviométrie régulière sur l'année. C'est la richesse naturelle essentielle en Thièrache.

C'est aussi très bon pour l'environnement. Les prairies sont des réservoirs de biodiversité, précieuses pour la beauté de nos paysages en France, elles sont des moyens trés efficaces et peu coûteux pour lutter contre l'érosion des sols et stocker du carbone ( limiter le réchauffement climatique).

La viande produite avec de l'herbe est meilleure pour la santé, plus équilibrée, plus goûteuse et plus riche en oméga3.

La conduite du troupeau à l'herbe est aussi moins exigeante en travail et en énergie.

"Les ruminants sont des animaux extraordinaires, ils ont une barre de coupe à l'avant et un épandeur à l'arrière...il suffit de les laisser faire..." disait avec un peu d'ironie André Pochon : éleveur breton et "formateur en herbe".

Comment ?

Nous faisons partie d'un groupe de formation "PatureSens" avec d'autres éleveurs pour apprendre à mieux valoriser l'herbe. Cette méthode appelée aussi "pâturage dynamique" ou "cellulaire" nous vient de Nouvelle Zélande.

Les animaux changent de prairie chaque jour. Ils ont toujours à disposition une herbe jeune, de très bonne qualité qui leur permet d'exprimer tout leur potentiel de croissance ou de production laitière. Cela nous demande un suivi précis et rigoureux mais ce travail nous passionne car nous sommes en relation avec les éléments naturels : le sol, le climat, et les besoins de nos animaux même si parfois nous devons composer avec la météo... C'est tout le charme et l'intérêt de notre métier d'éleveur.

Il nous faut donc adapter la conduite de notre troupeau et changer nos périodes d'agnelages. Certaines de nos brebis feront naître leur agneaux en février-mars, ce qui leur permettra de sortir au pâturage avec leur agneaux au printemps, quand l'herbe est de très bonne qualité. D'autres mettront bas au mois d'août ou septembre et pourront pâturer des betteraves fourragères qui auront poussé tout l'été.

Nos brebis continueront aussi à pâturer l'été au camp militaire de Sissonne, et en fin d'automne jusqu'à Noël, dans les couverts végétaux et les pâtures de Montloué.

Nous avons donc resemé des prairies pour couvrir les nouveaux besoins du troupeau, à base de ray-grass anglais, trèfle blanc et plantain (plante anti-parasitaire naturelle).

 

 

Quelles conséquences pour vous les consommateurs ?

En continuant à acheter nos caissettes d'agneaux, vous contribuerez à nous soutenir dans cette démarche plus autonome et plus naturelle.

Nos dates d'agnelages ayant changé, nos nouvelles périodes de ventes seront de fin novembre à fin janvier et de fin mai à fin juillet. Certains d'entre vous commandaient en septembre et aussi à Pâques. Ne loupez pas ces nouvelles périodes de ventes et optimisez votre congélateur.

Mais nous pensons à vous pour la période de pâques, et vous proposerons les agneaux d'Alexandre Lemoine, un ami éleveur dont les brebis mettent bas en novembre. Nous vous le présenterons plus largement avant les prochaines ventes de Pâques.

En espérant ne pas avoir été trop long dans nos explications, nous tenions à vous partager ce qui fait aussi partie de notre métier d'éleveur...nos questions, nos remises en cause, nos évolutions. N'hésitez pas à nous partager vos remarques, réactions, questions pour entretenir ce lien précieux entre producteurs et consommateurs.